mercredi 3 octobre 2012

Sur la route vers le Nord du Vietnam



 
Nous partons à la découverte de la longue bande de terre étroite de 2000 kilomètres entre la frontière laotienne et la mer de Chine et reliant le nord et le sud du Vietnam. Nous planifions nos arrêts au gré des curiosités nous semblant les plus intéressantes.
 
Ainsi la petite ville de Mui Né en bord de mer présente la particularité d’être bordée de champ de dunes de sables blanc, ce qui détone en comparaison des classiques végétations du coin. Les gamins récoltent quelques billets en proposant leurs services pour descendre ces dunes sur un morceau de plastique de leur confection et faisant office de luge.





Plus à l’intérieur des terres, Dalat, petite ville à 1500 m d’altitude, nous rappelle ce que sont les soirées fraîches. C’est cette même fraîcheur qui a incitée les colons français à faire de cette ville une station climatique. Nous en profitons pour grimper dans la jungle jusqu’au point culminant du plateau à 2165m pour observer un paysage couvert de brouillard. C’est aussi une très bonne occasion de déguster un sandwich « vache qui rit », eh oui, l’influence française se manifeste même à travers ses « spécialités » culinaires.



Nous avons très souvent croisé Ho Chi Minh à travers des portraits ou des statues. Nous croisons aussi la fille de son bras droit, au guichet d’un hôtel un peu spécial dont elle est l’architecte. Le surnom de cette bâtisse est la Crazy House et elle le mérite amplement. Les lignes droites sont inexistantes, la végétation envahissante, les circulations excentriques, il est très difficile de s’y déplacer sans s’y perdre. Bref c’est un foisonnement d’originalité.
 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes bercés tout le week-end par des percussions venant de la rue et jusque dans notre chambre sans savoir ce qu’il se passe. Nous finirons par comprendre que c’est un jour spécial au Vietnam, c’est la fête de la mi automne, à l’origine une fête religieuse devenu la fête des enfants. Des groupes de jeunes arpentent les rues, les uns battants la mesure, les autres suivants le rythme sous des costumes de dragons, le tout sous le regard ébahi de bambins tenant lanterne ou autres étoiles lumineuses. Nous nous mêlons au hasard de ces processions bon enfant.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
La côte vietnamienne n’est pas épargnée par la saison des pluies, toute la côte de la mer de Chine sauf… une station balnéaire qui résiste à l’arrivée des gros nuages quasiment tout l’année, il s’agit de Nah Trang. En effet, les 71 îles au large de la ville la protègent contre l’arrivée du mauvais temps.  Une balade en bateau au milieu de touristes chinois nous permet de découvrir quatre de ces îles. Le corail est plutôt chouette à travers nos masques, mais le spectacle peut-être le plus original est les bancs de touristes munis de gilet de sauvetage d’un orange flamboyant. L’ambiance à bord du bateau est très « colonie de vacances », nous avons droit à un show de la part d’un des membres de l’équipage très élégamment vêtu d’une perruque et d’un soutien-gorge. Le repas pris à bord se conclut même par un digestif dégusté en pleine mer sur un  bar flottant.
 



 




Le mois d’octobre démarre et nous prenons conscience de basculer déjà dans la deuxième partie de notre voyage. Nous décidons de marquer le coup et trouvons l’endroit idéal : le Refuge, un restau savoyard en plein au cœur du Vietnam où nous savourons une tartiflette. Le reblochon est directement envoyé par la famille du patron français, ça se sent et ça change de la vache qui rit. L’accueil est chaleureux et nous nous délectons également des anecdotes de la vie d’un expat dans une ville de province vietnamienne.



Les déplacements en ville se font en moto-taxi ou en vélo. Les deux permettent de se frotter de près à la joie du trafic. Dans un cas, nous pouvons admirer la dextérité des pilotes locaux slalomant et zigzaguant dans un flot de véhicules, dans l’autre cas nous expérimentons nous-mêmes sur nos bicyclettes les traversées de rond-point dans la marée de scooter ou l’évitement de véhicules en sens contraire, le tout semblant régi par une règle implicite : le véhicule prioritaire est celui qui ne freine pas.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Depuis que nous avons quitté la France, c’est la première fois que nous pouvons profiter d’une douche chaude quotidienne. Nous ajoutons à ce nouveau luxe, les bienfaits de bains de boue et de sources chaudes. Attention à ne pas trop s’habituer à ce nouveau confort, le retour à l’eau froide risque d’être difficile.
 



 

3 commentaires:

  1. Ah ben voilà, vous vous êtes finalement fait vos petits plaisirs luxueux ! :)bisous

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  2. Ah, c'est toujours un plaisir de suivre vos aventures! Qu'est-ce que ça donne envie... Allez, encore 3 ans le temps que les jambes des loulous poussent un peu, et après on part nous aussi user nos semelles sur le globe!
    BisouS à tous les 2

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  3. Si vous êtes vraiment en manque de fromage de savoie, filez une adresse en poste restante, je vous envoie ça !

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