En piste pour notre dernier pays à visiter en Asie du
Sud-Est ! En piste, un terme bien approprié au vu de l’état des routes sur
lesquelles nous circulons pendant 23H en bus couchette, allongés au fond dans
ce qu’on appellerait un « dortoir de bus » où Loïc sert de coussin
visiblement très confortable à son voisin vietnamien.
Le passage de
frontière au petit matin est assez étrange, nous descendons du bus et marchons
sur un chemin boueux à la recherche du poste frontière dans un endroit désert,
une fois les formalités effectuées le bus nous récupère et nous conduit
quelques heures plus tard à Vientiane, capitale du Laos.
La capitale laotienne se révèle être un village paisible, sans circulation, sans buildings, sans agitation, aux allures africaines grâce à sa terre rouge, quel contraste avec Hanoï ! Ce n’est pas pour nous déplaire, nous nous déplaçons aisément d’un endroit à un autre à pied, grimpons au sommet de l’arc de triomphe (encore un !), allons faire nos emplettes au marché du coin. Ici encore de nombreux temples ornent la ville, mais pour être honnête, les temples on en a soupé, alors ici on les regarde de loin et ça nous suffit.
Le soir, le rendez-vous est au bord du Mékong où certains font leur footing « à la fraiche » quand d‘autres dégustent brochettes de poulet, sticky rice ou autres délices.
Histoire de
nous rafraichir avant de reprendre la route, nous prenons nos maillots de bain
direction la piscine municipale et nous découvrons un petit bassin verdâtre
dans lequel les enfants pataugent ou font des longueurs, un peu gluant mais
rafraichissant !
N’ayant que
15 jours à consacrer au Laos nous décidons de nous limiter au nord-ouest du
pays, nous arrivons à Luang Prabang de bonne heure et arpentons les ruelles à
la recherche d’une guest house, ce sera sans difficultés puisque pratiquement
toutes les maisons proposent des chambres.
Nous trouvons
une ville plus animée que Vientiane, nous nous promenons le long de la rivière
Nam Kane sur laquelle les hommes s’entrainent pour les courses de pirogue, nous
faisons d’ailleurs l’expérience d’une traversée de quelques minutes pour
rejoindre l’autre berge, suffisamment longue cependant pour que nous nous
rendions compte que d’une part ça n’a pas l’air très stable et d’autre part que
l’eau est marron opaque, qu’y a-t-il là-dessous ?
Le marché de nuit illuminé par ses lampions
nous propose une grande diversité d’artisanat local, partout des petites
gargotes étalent une foule de plat pour un délicieux buffet à tout petit
budget. Nous retrouvons au Laos comme au Cambodge des gens souriants, enjoués,
prêts à rire de tout et de rien, dans les rues les enfants nous crient bonjour
en laotien : SABAIDI et posent volontiers devant notre objectif.
N’ayant ni
envie d’aller faire un tour à dos d’éléphant, ni d’aller nous baigner aux
milieux de nos collègues touristes dans les cascades, nous prenons des vélos et
pédalons au hasard des chemins, traversant petits villages, nous arrêtant pour
manger des fruits, visiter les marchés de tissus, ou simplement pour faire une
pause à l’ombre dans un monastère, il fait chaud et c’est vallonné !

Un couple de français rencontrésdans le bus nous propose de nous joindre à eux pour déguster le « Lao barbecue soup » : la bonne bidoche grille, pendant ce temps nous faisons tremper dans le bouillon, légumes, herbes aromatique et œufs, puis nous mélangeons le tout dans un bol pour une soupe extra !
Le tout sous
les 30 degrés ambiants, on se prend une bonne suée et échangeons sur nos différentes expériences de
voyages, bref une bonne soirée !
Evidemment
nous ne pouvons pas quitter la ville sans un coup d’œil pour les nombreux
temples, grâce auxquels la ville est classée à l’UNESCO.
Notre prochaine étape en remontant vers le nord sera Nong Khiaw, un petit village formé de part et d’autre de la rivière Nam Ou, entouré de montagnes, nous posons nos bagages dans un petit bungalow duquel nous pouvons observer la vie au bord de l’eau. Certains pêchent, pendant que d’autres taillent le bambou et le tressent pour créer de petites barrières bordant les différentes cultures en escalier. Les écoliers reviennent de l’école et traversent le pont juchés à 2 ou 3 sur leur vélo, les plus petits courent dans les rues au milieu des poules, cochons ou autres animaux de la basse-cour.
En passant dans le village en fin d’après-midi, nous nous arrêtons devant l’école, c’est la cacophonie, plusieurs groupes dansent les uns à côtés des autres mais tous sur des musique différentes, sacré exercice, et un spectacle amusant pour nous.
J'etais pas venu vous voir depuis qq temps, pardon ;-) votre blog est toujours aussi rafraichissant! Bonne route à vous deux! C'est pour quand l'Amérique latine? Biz
RépondreSupprimerPit