Après Pucon et ses lacs, nous
retrouvons l’air de la ville à Santiago, et sommes agréablement surpris à notre
arrivée dans la capitale par le calme qui y règne
Nous trouvons l’endroit idéal
pour buller deux jours en attendant Max qui nous rejoint pour 3 semaines, des canapés moelleux à souhait, une cour
intérieure ensoleillée, difficile de trouver la motivation pour partir à la
découverte de la ville…
Ben et Yamna, rencontrés en
Patagonie se trouvent à Santiago et viennent nous rejoindre, partageant tous
les quatre le même intérêt pour la « bonne bouffe », nous nous
concoctons de bons petits plats et une envie de Ben de manger des sushis nous
fait parcourir la ville à la recherche des ingrédients, une fois la confection
terminée nous nous retrouvons devant une bonne centaine de ces spécialités
japonaises à déguster au Chili !
Max arrivé avec quelques heures
de retard, il neige à Paris …, part avec Loïc pour une visite éclair de
Santiago : le palais de la Moneda, palais présidentiel depuis 1846, un des
symboles de la république chilienne ; l’ascension du cerro San Cristobal…
en taxi, là-haut un parc dominé par la statue de la vierge de l’Immaculée
Conception, très fréquenté le week-end
offre une vue imprenable, étendue sur tous les quartiers et pour finir, passage
dans le quartier de la Bellavista à l’heure de l’apéro, quartier bohème coloré,
on l’on trouve galerie d’art, cafés, restos…
Le lendemain, nous nous dirigeons
en bus vers Valparaiso à l’ouest, ville qui inspira Pablo Neruda.
Nous nous promenons de collines
en collines observant la vue sur la baie, admirant des fresques dans un musée à
ciel ouvert et les nombreuses peintures murales et graffitis ornant les murs
des maisons.
De places en places, à travers
les ruelles nous déambulons au son de fanfare dans cette ville multicolore. Le
soir,en face de l'hotel, un groupe de filles danse au rythme des percussions sur une place aux
allures de celle de Gaudi à Barcelone.
De vieux funiculaires et
ascenseurs partent à l’assaut de quelques-unes des 45 collines entourant la
ville.
Nous nous apprêtons à en
emprunter un après avoir traversé le vieux centre historique, près du port,
centre classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous parcourons innocemment
quelques rues pour nous y rendre, une marchande me fait signe de cacher mon
appareil photo, avant de nous faire interpeler par une voiture de police qui
nous demande de ne pas nous attarder ici, les attaques avec armes blanches
seraient fréquentes. Pas très fiers nous nous dirigeons sans tarder vers
l’ascenseur, et faisons un petit tour au milieu d’autres victimes potentielles aux
objectifs plus imposants que les nôtres, nous ne risquons plus rien !
C’est l’heure d’aller nous coucher, demain la visite d’une des demeures de Pablo Neruda et de sa femme, Mathilde nous attend.
La maison sur 5 étages surplombe la baie, chaque pièce est meublé et décoré avec gout et de façon original, il aimait chiner dans les brocante et les ventes aux enchères toutes sortes d’objets, tel un cheval de manège en bois, des meubles de bateaux, et j’en passe.
La vue sur la mer est omniprésente, derrière toutes ces vitres, vitraux et verrières.
L
a visite terminée, nous prenons
le métro pour un coup d’œil sur le Pacifique à Villa del Mar, nous arrivons à
La Baule chilienne, de grandes barres d’immeubles dominent une plage bondée sur
laquelle nous trouvons une petite place pour poser nos serviettes.
Quelques heures et stations de
métros plus tard nous sommes dans le bus qui nous conduit à Chanaral.
La ville ne comporte pas grand intérêt
mais les habitants sont très fiers de leur parc national Pan del Azucar, dans
lequel nous passons une journée. Sur la plage, avant d’emprunter le sentier qui mène au mirador, nous photographions une colonie de pélicans qui s’ébrouent, secouent leur goitre, vont et viennent à la vue des baigneurs.
Deux heures de marche dans un
désert parsemé de cactus, sous un soleil de plomb, nous amène sur une colline
d’où nous surplombons la baie s’ouvrant sur l’immensité du Pacifique, sur le
chemin du retour nous observons des lamas qui eux-mêmes nous observent juchés
sur leur perchoir.
Une petite plage de sable blanc s’offre
à nous pour conclure la journée dans le parc, nous nous baignons entourée de
quelques méduses, et séchons tranquillement en attendant le mini-bus.
Un dernier trajet sur les routes
chiliennes nous attend, nous nous offrons un petit resto pour clore notre passage
dans la ville, au menu poulet rosé peu frais, la nuit dans le bus sera un peu
agité, heureusement il est équipé de toilettes …
Calama : nous y passons deux
jours en attendant qu’un bus parte vers la Bolivie.
La ville minière (mines de
cuivre), considérée comme hideuse par un guide touristique dont je tairai le
nom, nous parait plutôt sympathique, les petites places sur lesquelles nous
prenons nos petits déjeuners autour d’une fontaine sont calmes, ombragés par
des arbres en fleurs.
Et dimanche après-midi nous
retrouvons les locaux dans leur parc, sous des parasols, grillant des morceaux
de viande toute l’après-midi et se remplissant de soda (vendus ici en pack de 3
fois 3 litres), pendant ce temps en bons franchouillards nous tapons la belote.
On nous offre des bières en échange de photos, tous nous claquent la bise, nous
échangeons quelques mots d’espagnols, et repartons.
Notre passage au Chili est
terminé, nous partons demain à la découverte d’un autre pays, la Bolivie.
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