jeudi 27 septembre 2012

Ho Chi Minh City


Nous débutons notre chapitre vietnamien par sa capitale, la plus grande ville du sud du pays du dragon, à savoir Saigon, officiellement Ho Chi Minh Ville, en hommage au vieil « oncle à la volonté éclairée », véritable star nationale. Nous trouvons refuge pour la nuit dans un petit quartier aux ruelles étroites dans une pension de famille vietnamienne. Comme tous les appartements du quartier le salon donne directement sur l’extérieur, la télévision toujours omniprésente, diffusant soap locaux ou clips anglophones. Très peu d’intimité semble leur suffire, la vie quotidienne de la cuisine et des pièces à vivre se prolonge jusque dans la rue.

Ho Cho Minh Ville distille les mêmes classiques que les villes asiatiques déjà visitées (Bangkok ou Phnom Penh), à savoir des petites échoppes et autres commerces ambulants, une circulation dense et un peu folle, pas mal d’activité jours et nuits (par exemple les parcs sont assaillis très tôt le matin, à partir de 5h, par joggers et cours d’aérobic en groupe). Cependant, quelques nuances nous semblent typiquement vietnamiennes :

-          Le chapeau pointu n’est pas un objet de folklore, une majorité de femme porte ce couvre-chef très pratique puisque parfaitement adapter à la météo de Saigon alternant très rapidement pluie diluvienne et soleil éclatant ;

 




-          L’architecture de certains quartiers rappelle que l’influence coloniale française n’a cessé qu’il y a soixante ans après une période longue de près d’un siècle. La poste centrale, qui ressemble à s’y méprendre à une gare ferroviaire, a été construite par Gustave Eiffel et nous donne l’illusion de se trouver en plein Paris. La cathédrale voisine nous rappelle que les français se sont installés ici en important leur religion (on ne sait pourquoi mais elle semble être l’endroit chic pour les photos de marié vietnamiens). Le théâtre municipal ou encore l’hôtel de ville sont d’autres bâtiments à l’architecture qui nous est familière.


 




















 
-          La circulation est dense mais composé à 90 voire 95% de deux roues motorisés, la voiture et les bus semblant être des intrus. Les motos ou scooters sont souvent garés dans le salon le soir alors que la journée tous les espaces disponibles sont autant d’aire de stationnement payant : trottoirs, hall d’entrée d’hôtel ou encore salles de karaoké. Il est possible de transporter toute la famille (on a vu jusqu’à trois enfants sur un scooter bien sûr accompagnés de leur parents, les sièges bébé installés à l’avant peuvent être très pratiques). Les accrochages semblent plutôt rares et le port du casque est obligatoire, celui-ci étant souvent devenu un accessoire vestimentaire à part entière, objet d’un concours d’originalité. Outre les personnes, les deux roues transportent aussi les marchandises représentant des charges et des volumes imposants pour des convois spectaculaires.










Un musée dédié à la guerre du Vietnam nous rappelle les atrocités commises pendant plus quinze années pour que le sud et le nord du pays ne forme qu’un. L’ennemi américain y est bien sûr en très mauvais posture, y sont détaillés et présentés massacres de villageois, volonté internationale allant à l’encontre de cette guerre, recours à l’agent orange  et ses conséquences (l’agent orange est un agent chimique permettant de détruire forêts et végétation et ainsi de découvrir l’ennemi Viêt-Cong, seulement les effets sur les populations confrontés au produit et surtout sur leur descendance sont loin d’être neutre, il faut parfois avoir l’estomac bien accroché devant les photos de certaines malformations).

 
 
Nous tentons de varier notre alimentation constituée principalement de riz ou de noodles en changeant de quartier à la recherche d’un peu de diversité. Nous tombons dans un petit restau familiale, par chance la mère de famille parle un peu français du fait d’un long séjour au Canada et nous traduit le menu, nous permettant d’éviter la spécialité : la soupe de chien.

La médecine vietnamienne, vieille de 3000 ans, à base de plantes et d’acupuncture notamment, est encore aujourd’hui autant utilisée par les vietnamiens que la médecine chimique classique. Un musée est consacré à cette médecine traditionnelle, recensant 3 millénaires de savoir à travers ustensiles, plantes, racines… dans le décor d’un bâtiment typique tout en bois foncé.

 







1 commentaire:

  1. Ouah ! Loïc et Marie ont ouvert une pharmacie concurrente de la Licorne...

    Broz, tu vas te faire délocaliser !

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