Le littoral thaïlandais étant
vaste et réputé, nous nous dirigeons vers le sud pour passer quelques jours
dans une île du Golfe de Thaïlande. Notre choix s’est porté sur Ko Tao, une
petite île (7 km sur 3) prisée pour ses fonds marins. Un petit village de
bungalow au bord d’une petite crique nous permet de s’éloigner de l’agitation
des coins plus fréquentés de l’île. La famille Yang est accueillante, la
cuisine succulente, les hamacs très confortables, la plage à quelques mètres,
les palmes, masques et tubas à disposition, les poissons et les coraux à deux
coups de palmes, le plus gros village voisin à une heure de marche. Bref, rien
ne nous pousse à quitter notre bungalow (Loïc profite juste de quelques footing
matinaux pour ramener le petit déjeuner).
Le coin est si paisible que nous
devons partager notre chambre avec d’autres occupants. Tous les soirs, deux
gros geckos (d’une trentaine de centimètres) regagnent leurs places
respectives, l’un sur le mur face au lit, l’autre juste dernière notre lit. La
première fois, ça surprend, puis au vu du sourire de Mme Yang lorsqu’on lui
demande si c’est normal, on s’y fait. Un soir, un serpent s’invite à la fête
mais décide de ne pas rester préférant se retirer par les goulottes
électriques. Même les crapauds s’invitent parfois à notre repas. Contrairement
aux apparences, l’endroit n’est pas si désert.
Nous rompons notre période de
farniente complet par une visite des plages les plus proches à bord d’un canoë.
L’eau est turquoise, les cocotiers foisonnants et le soleil tape fort. Ca
fatigue de ramer à contrecourant mais c’est agréable de récupérer allonger sur
le sable. Afin d’agrandir notre champ d’action, nous louons un scooter. Les
chemins sont tortueux, très accidentés et souvent endommagés par la pluie mais
nous accédons à certains points de vue valant le détour. Nous ne profitons pas
de la baignade de fin de journée, une « gamelle » en scooter nous
refroidit et nous vaut une bonne frayeur. Le genou en sang de Marie nous
contraint à reprendre un rythme très calme pour notre dernière journée.
La route du retour vers Bangkok
durera 24h, le temps d’une nuit pour revenir sur le continent, bercés par la
houle et humidifiés par l’écume dans le dortoir aménagé d’un cargo puis une
journée de trajet en train, cette fois-ci bercé par les voix nasillardes (on
croirait vraiment qu’ils parlent avec une pince à linge sur le nez et comme
dans chaque pays Loïc prend très vite l’accent local) des marchands ambulants
de nourriture en tout genre à laquelle nous avons du mal à résister.
De nouveau, nous passons quelques
jours à Bangkok. Nakhon Pathon, situé à quelques kilomètres de la capitale,
nous offre un peu d’authenticité. Le plus grand stupa du monde y est érigé, les
moines y étudient, Buddha s’y serait reposé. Comme nous en avons pris
l’habitude, nous nous restaurons dans les cantines de rue, c’est souvent très
bon, souvent copieux, toujours bon marché et parfois très « spicy ».
Il est impensable de quitter la
Thaïlande sans avoir tester le massage Thaï. Se faire marcher dessus n’est pas
si désagréable et quelques craquements du dos concluent la prestation. L’expérience
s’avère positive.
L’Asie du Sud-Est est vaste et nous avons rendez-vous
à Phonm-Penh. Nous repasserons certainement par la Thaïlande mais pou l'instant le Cambodge nous attend.
vous n'aviez pas testé le massage en turquie ?
RépondreSupprimerHum hum krasna... est ce vraiment l'endroit pour parler de tes expériences ??
RépondreSupprimerMerci pour ces nouvelles, et ces photos paradisiaques...Et ce loic en daniel craig.. on en rêvait.
Eh bien, ça a l'air pas mal la Thaïlande aussi!
RépondreSupprimerMerci pour ce bout de rêve...
BiseS à tous les 2