samedi 25 août 2012

On thaï la route


C’est en pleine nuit que nous atterrissons à Bangkok. A travers la fenêtre du taxi, nous recueillons des premières images nocturnes sans être secoués par une route cahoteuse ce dont nous n’avions plus l’habitude. La Thaïlande nous semble à première vue beaucoup plus aseptisée que les pays que nous avons traversé ces derniers mois, les rues sont éclairées et même très vivantes à une heure si avancée de la nuit. Malgré ce qu’on a pu en lire et au contraire de quelques témoignages récoltés çà et là, Bangkok nous semble calme et propre, certainement les effets secondaires d’un mois et demi passé en Inde. Comme prévu, la « faune » touristique est bien différente, fini les routards avec leur sac à dos, bonjour les fêtards et plagistes se couchant au petit matin au rythme de la musique venant nous bercer jusque dans notre chambre. Nous ne jouons pas les râleurs, ce changement d’ambiance nous plaît… pour quelques jours pas davantage.
 
Bien échaudés par les fourberies en tout genre de nos amis indiens, nous pensions être prêts à affronter les sollicitations de la rue thaïlandaise. C’est sans compter sur l’imagination des chauffeurs de tuk-tuk thaï. Leur proposition de tour de la ville aàun prix très alléchant voire quasi-nul nous rend incrédule et nous voit négocier le prix à la hausse. Dans ces conditions, nous démarrons guettant l’arrivée de l’arnaque. Elle ne tardera pas, après un arrêt à la porte d’un modeste et sympathique temple nous voilà contraint de renter dans une agence de voyage où nous nous trouvons fort dépourvus n’ayant encore aucune idée de notre programme thaïlandais et étant désarmé par l’antipathie de notre interlocutrice. Nous apprenons en sortant que les chauffeurs de tuk-tuk reçoivent des coupons d’essence en échange de ce « rabattage » de touristes. Apparemment nous n’avons pas été de bons clients, à l’arrêt suivant notre chauffeur nous fausse compagnie.
 

Quelques jours de balades à travers le trafic dense des rues de Bangkok nous familiarisent avec les personnages incontournables du quotidien thaïlandais :
-          La famille royale, il est très difficile d’échapper à la vue d’un énorme portrait du roi, de la reine ou d’un autre membre de la famille royale, portraits taille réelle et encadrés de dorures très kitsch, très nombreux aux alentours des toits colorés du palais royal ;
-          Lord Buddha ; il y aurait plus de temples à Bangkok que d’églises à Rome, le dieu est vénéré à tous les coins de rue et sous toutes ses formes, tantôt sous la forme d’un immense statue, tantôt une plus petite, tantôt couché, tantôt en tailleur, tantôt au sommet d’une colline surmontée d’un dôme doré.





Les bateaux sur la rivière Chopraya sont le meilleur moyen de circuler en évitant le trafic infernal. En effet, il n’est pas toujours aisé de se déplacer. Nous sillonnons quelques marchés et découvrons quelques spécialités locales : vers grillés et petits crabes panés notamment.
 


Ces quelques jours à Bangkok nous permettent de définir un programme pour la suite. A l’animation de Bangkok succède le calme de Kanchanaburi, ville au bord de la rivière Kwaï et dont la principale attraction est le célèbre pont. Au-delà de l’intérêt historique, l’endroit est agréable pour la douce torpeur qui y règne au bord de l’eau. Il est difficile d’imaginer des bombardements incessants sur le pont nécessaires pour repousser l’armée japonaise envahissante, il y a de ça 70 ans. Une virée en vélo nous permet d’accéder aux temples alentours, dans de petits villages au cœur d’une végétation luxuriante gâtée en eau par une ou deux abondantes averses quotidiennes. L’une d’elle nous surprend sur nos bicyclettes et nous contraint à se réfugier chez l’habitant, le plus jeune de la famille sautant partout pour attirer notre attention. Une plateforme motorisé, appelé pompeusement ici « ferry boat » nous permet de traverser la rivière avec nos deux roues.
 
 

En une petite heure de bus, nous accédons au parc naturel d’Erawan, parc national. Nous slalomons entre les touristes échoués en tongues et maillots de bain sur les sentiers boueux permettant de remonter un ruisseau s’écoulant en sept paliers de cascades. La lumière du soleil à travers la végétation jumelée à la clarté de l’eau donne des couleurs stupéfiantes.
 













Une dernière soirée en compagnie d’un sympathique couple de compatriote conclue notre séjour à Kanchanaburi. Une île du Golfe de Thaïlande nous attend pour la suite.

2 commentaires:

  1. encore de belles photos!
    détour par la malaisie prévu ou pas?

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    1. bon je galère encore avec l'informatique et la sélection d'un profil .... tout ça pour vous dire que c'est Céline!
      bisous à vous

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