jeudi 28 juin 2012

La vallée de Katmandou : de Shanku à Panauti.


Nous quittons Katmandou par un bus local, direction Shanku, village de départ de notre ballade de 4 jours dans la vallée.
Erwan, un routard croisé à la guesthouse, nous accompagne pour une journée dit-il.
Le long du chemin, nous découvrons les premières rizières, organisées en escalier sur les flancs de collines, les femmes plantent, les hommes labourent parfois avec l’aide d’un yak.



















Un groupe de travailleurs nous propose de participer à leur pause en goutant le vin local, nous prétextant un manque de temps  craignant pour nos intestins…
Nous faisons plutôt une pause masala tea (thé aux épices avec du lait de yak) un peu plus loin, et ce sera la première d’une longue série au cours des 3 prochains jours.

Dans les petits villages que nous traversons, une forte présence militaire témoigne de la reprise de contrôle de l’Etat sur le pays après les conflits avec les maoïstes cessés en 2007.
Nous faisons d’ailleurs l’expérience angoissante de nous retrouver sans le savoir au milieu d’une démonstration, 150 militaires les yeux rivés sur nous, des tirs, des explosions, des hommes en camouflages sortent de derrière les fourrés, le temps de se poser quelques questions avant qu’on nous indique par où sortir de là.

Les habitants semblent être habitués, les écoliers regardent la scène en rentrant de l’école.


Apres ces émotions, nous arrivons à Nagarkot sous une pluie battante, c’est parait-il le spot idéal pour admirer la chaine de l’Everest…quand ce n’est pas la mousson. On met tout de même le réveil à 5h pour le lever de soleil, en vain, on tire les rideaux et on se recouche.



Quelques heures plus tard nous partons pour notre deuxième journée de marche avec Erwan qui finalement nous tiendra compagnie jusqu’au bout de notre randonnée, c’est sympa de pouvoir papoter en français.
La pluie ne cesse et les sangsues sont de sortie, Marie arrive à en récolter une sur l’épaule. Malgré notre carte, nous sommes parfois contraints de demander notre chemin et on n’hésite pas à nous accompagner sur quelques kilomètres pour nous indiquer la direction.
Cette journée est la plus longue, encore plus longue que prévue, car ne trouvant pas le lodge que nous avions repéré, nous prolongeons de deux heures.
Un mal pour un bien, Loïc en pleine crise de manque, trouve sur cette fin du trajet des petits copains pour jouer au foot.



















Après cet intermède, nous arrivons enfin  Duhlikel où nous profitons du repos d’une bonne auberge et ce malgré la nuit noire qui règne suite à la quotidienne coupure d’électricité.



Le troisième jour nous mène à Namobuddha où nous prévoyons de dormir dans un monastère. Nous traversons plusieurs villages et croisons leurs habitants occupés à leur tâche quotidienne (conduisent leurs chèvres vers un coin de verdure, font la sieste dans le foin, entretiennent le temple de la place du village, portent des charges importantes à la force de leur front). Nous arrivons au monastère à la fin de la prière biquotidienne, les mini-moines dévalant les escaliers à pleine vitesse et slalomant entre nous.



















Nous prenons nos repas à heure fixe en compagnie des moines et au son de leurs prières. Le repas quoique un peu rapide (dix minutes tout au plus) et basique s’avère plutôt pas mal. Pour le petit déjeuner, on oublie l’habituel toast-café, nous avons droit à une louche de lentille et un bon mo-mo (sorte de gros ravioles chinois nature).

















C’est donc tôt et le ventre bien rempli que nous prenons la route au pour notre dernière journée de marche. Ce départ à l’aube nous permet de nous retrouver dans le flux des écoliers en uniformes sur le chemin de l’école.


















Dans les rizières, les femmes réajustent leur tenue et prennent la pose devant notre appareil photo. La vue de l’image les rend hilares. Un petit bambin arrive en courant nous montrant son crayon ne mesurant que quelques millimètres en espérant que nous pouvons l’aider. Il nous quitte de nouveau en courant en brandissant le crayon tout neuf que nous venons de lui offrir.


















Vers midi nous arrivons à Panauti, où nous flânons de temples en temples le temps d’attendre notre bus de retour. Nous regagnons notre point de chute à Kathmandu pour une bonne après-midi de repos, une bonne douche bien méritée et surtout des vêtements secs.





samedi 23 juin 2012

Namaste !


Nous voilà maintenant au Népal ou nous sommes arrivés par les airs.
Première étape à Katmandou ou nous débarquons en soirée, il fait déjà nuit mais les rues sont encore bien animées par les nombreux véhicules, marchands ambulants, rickshaws,  porteurs chargés, piétons qui se croisent, se doublent et se klaxonnent.
Nous traversons la ville en taxi jusqu’au quartier plus calme de Paknajol derrière Thamel où nous logerons les premiers jours à la yellow house, une guesthouse accueillante dotée d’un excellent restaurant où nous nous régalons dès le premier soir avec un plat typique népalais : le dal bath, un copieux plat composé d’une soupe de lentille, de légumes aux curry, de riz, d’achards et d’un yaourt au lait de yak.


















Une matinée de démarche administrative à l’ambassade indienne et nous voilà lancés à la découverte de Katmandou en commençant par Thamel, ses rues étroites et ses nombreuses échoppes, dans la rue on nous propose objets d’art, baume du tigre, guide pour trek, et malgré l’interdiction de la drogue depuis 1973, nous sommes régulièrement accostés pour savoir si nous avons besoin de « quelque chose »… 
Nous poursuivons jusqu’à Swayambu, atteignons après quelques 365 marches l’un des deux plus grand stupas bouddhistes, construit il y a environ 2000 ans, où de nombreux touristes et pèlerins s’y retrouvent au milieu des singes, gardiens du temple.

Nous redescendons de l’autre côté et marchons sous l’œil impassible de quelques immenses buddhas dorés.

















Dans les rues, pas de poubelles, des tas d’ordures s’amoncellent sur les côtés faisant la joie des cochons, poules et autres animaux, par endroit un câble électrique tombé de sa pelote vient couronner le tout.


Un beau bazar, mais une atmosphère sympathique règne dans cette ville !

Nous découvrons encore un peu plus Katmandou en sillonnant toutes ces petites rues, avec un peu partout des temples de petite taille, des maisons un peu délabrées aux façades pleines de petites portes et de petites fenêtres qui abritent ici un tailleur d’1m66, à coté une minuscule épicerie, un mini-« restaurant » et autant de petites echoppes.

En fin d’après-midi, le marché fait son apparition un peu partout dans les rues de la capitale, fruits et légumes, vêtements, colliers de fleurs orangées : les marigolds, épices, thés… le tout sous un nuage de poussière permanent provoqué par le passage des taxis, rickshaws et deux-roues motorisées.

















Le lendemain, nous entrons dans Durbar Square en réussissant à se confondre dans la masse des locaux, évitant ainsi la taxe touristique de 10 dollars !
Le matin et en fin d’après-midi, les népalais viennent y honorer leurs dieux en déposant fleurs, encens, fruits et riz devant les statues de leurs divinités sur cette place historique du vieux Katmandou où s’accumulent  temples, pagodes et palais.

Même à l’autre bout du monde, nous gardons les repères européens, Loïc trouve toujours un écran géant ou une télévision pour suivre les matchs de l’Euro et nous pouvons profiter d’un concert de musique népalaise organisé par l’Alliance Française à l’occasion de la fête de la musique.


Apres ces quelques jours à Katmandou, nous allons respirer l’air de la campagne, en partant dans la vallée.

Suite au prochain épisode ...

mardi 19 juin 2012

Bon baiser de Bandar Abbas

Après une bonne semaine dans le Nord de l’Iran, nous poursuivons notre route vers le Sud. Notre programme est quelque peu dicté par la durée de notre visa. Il faut donc faire des choix. Nous passerons par Ispahan, Shiraz et Bandar Abbas en prévoyant de prolonger notre visa à Shiraz pour être tranquille.
Ispahan nous était souvent présentée comme la ville la plus agréable par nos diverses rencontres. Effectivement, la seule grande place Nagh-e Jahan vaut largement le détour. Nous passerons d’ailleurs pas mal de temps à cet endroit où sont concentrés les principaux centres d’intérêts. Les sites touristiques sont payants mais à des prix dérisoires, ainsi nous n’hésitons pas à en abuser, parfois juste pour profiter de la fraicheur d’une mosquée.

L’imposant dôme bleu et jaune de la mosquée Imam Khomeini (c’est incroyable le nombre de mosquée qui lui sont dédiées à ce monsieur barbu) domine la place et toise d’une part, un plus petit mais non moins majestueux dôme (Mosquée Sheikh Lotf Allah) et d’autre part un ancien palais royal (Ali Qapu Palace) dont la terrasse offre une vue complète sur la place… quand elle n’est pas en travaux.





Outre ses attraits culturels, on trouve à cet endroit de quoi s’occuper :
-          Le bazar et ses multiples boutiques d’artisanat local est tout proche ;
-          des glaciers où déguster de délicieuse glace au safran ;
-          des étudiants iraniens vous accostent pour perfectionner leur anglais en vous posant les questions de leur livre de leçon (c’est divertissant le seul bémol étant les possibles difficultés pour s’en débarrasser).







 Autres attractions de la ville : ses ponts, utilisés en tant que zone ombragée par les habitants,et d’ailleurs au vu du très faible niveau du cours d’eau traversant  la ville, leurs rôles initiaux sont quelque peu désuets .





Comme depuis le début de notre séjour en Iran, les marques de sympathie et d’intérêt de la population sont toujours aussi nombreuses. A Ispahan nous atteignons peut-être le summum. Nous décidons d’occuper notre dernière fin de journée par une séance de cinéma en farsi. Sur le chemin, nous recevons une énième salutation, un type qui semble sortir du bureau nous propose un rafraichissement, nous déclinons gentiment tout contents de lui présenter l’excuse de la séance qui commence dans cinq minutes. Celui-ci décide alors de nous accompagner et malgré nos plusieurs refus vigoureux nous offre nos places, vient s’asseoir à côté de nous et nous commente le film en farsi. Sympa mais un peu envahissant.
C’est sur cette anecdote que nous quittons Ispahan pour Shiraz, une ville très fière de ses célères poètes persans, Saadi et Hafez, qui, aux dires de certains, aurait inspiré Goethe lui-même. Un mausolée leur  est à chacun consacré, au cœur d’un jardin où de nombreux shirazien viennent flâner le soir en écoutant les poèmes récités. Des jardins, nous en visitons quelques autres, à chaque fois leur tranquillité contrastant avec le vacarme des rues de Shiraz.






















Des rues en effet très animées et à n’importe quelle heure de la journée. Même la petit ruelle dans laquelle nous logeons regorge de vendeur ambulant, parmi lesquels un vendeur de sandwich au falafel auquel nous sommes particulièrement fidèles.





Persépolis, située à une cinquantaine de kilomètres, est l’objet d’une excursion journalière. La chaleur écrasante et la très faible affluence ne font qu’accroître la solennité du lieu et le poids des 2500 ans d’histoire. Nous croisons des touristes iraniens enchantés et ravis de pouvoir à la fois visiter Persépolis et prendre la pose avec nous.


Marie commence à maîtriser le port du voile mais lors de la visite d’un immense palais elle est obligé de passer au stade supérieur, le tchador qui ne s’avère pas pour elle des plus confortable.

Notre dernière étape iranienne Bandar Abbas sera assez calme. En effet, la principale raison de notre venue ici, l’obtention du visa indien, se révèle inutile, le consul indien ne pouvant nous donner que trente jours et nous conseillant vivement de réitérer notre demande à Katmandu. Par ailleurs, une chaleur humide étouffante (plus de 40°C, on a vérifié à la météo iranienne) nous dissuade de trop nous agiter. Nous tentons quelques excursions à travers la ville mais rarement plus d’une demi-heure et jamais sans bénir la clim de retour dans notre chambre.
La ville vit en fonction de ces conditions météo, la vie s’arrêtant entre 11h et 17h pour reprendre le soir. Les endroits les plus fréquentés sont les nombreux centres commerciaux très appréciés pour leur fraicheur.




Après quelques jours à bouillir dans la marmite de Bandar Abbas, nous quittons l’Iran par bateau direction les Emirats pour un transit de quelques heures avant de nous envoler pour Katmandu. Nous sommes censés passer quelques heures à l’aéroport de Sharjah mais nous n’accostons qu’à 12h au lieu de 8h prévu. Une panne informatique aux contrôles frontières déjà compliqués en temps normal (contrôles spécifiques pour les femmes, contrôles minutieux des visas) finit de nous retarder. A 12h45 après obtention du tampon, un policier nous escorte pour chercher nos bagages mais il est évident que nous raterons notre enregistrement à l’aéroport…seulement nous avons fait erreur sur le changement d’heure, nous arrivons 1h en avance à l’aéroport, Marie  se débarrasse de son voile, dans 4h nous serons au Népal.


Nos deux semaines en Iran nous ont donc permis de se forger notre propre idée sur ce pays et entre autres de constater la pression quotidienne que subit sa population et la méfiance et la crainte qu’elle engendre. En vrac, nous citerons :
-          évidemment, la tenue vestimentaire pour les femmes, voile et chemise longue ;
-          le métro de Téhéran et ses rames réservées aux femmes ;
-          l’omniprésence policière et militaire en particulier la « dress police » qui vérifie par exemple les tenues vestimentaires des femmes et que nous verrons agir avec deux filles nous accompagnant ;
-           les complications pour contenter tout le monde dans le bus et ne surtout pas placer un homme et une femme l’un à côté de l’autre.
Mais nous retiendrons surtout nos multiples et riches rencontres et la découverte d’une culture abondante ainsi qu’une population accueillante, curieuse et avide de contact avec l’étranger et tellement heureuse de voir que des gens s’intéressent encore à leur pays.

vendredi 8 juin 2012

Accueil persan

Après une longue nuit de train, nous arrivons à Tabriz, première ville de taille significative du nord de l’Iran. Nous nous lançons à tâtons, harassé par la chaleur déjà bien présente à cette heure de la journée, nous avançons lascivement sous le regard des quelques badauds. Comme bien souvent depuis le début de notre voyage, chaque fois qu’une légère incertitude nous gagne, une rencontre fortuite nous dirige. Cette fois-ci ce sera un charmant quarantenaire qui nous accoste dans la rue avec ses quelques mots d’anglais. Le temps d’un coup de fil à son fils, Amin, étudiant en anglais, plutôt pratique pour communiquer, nous voilà invités à la maison.




Un peu gênés, nous acceptons un petit déjeuner copieux que nous dévorons devant les yeux de toute la famille, ravie de notre présence. Un fois les présentations effectuées, il est décidé qu’Amin sera notre guide durant notre séjour à Tabriz, rôle dont il s’acquittera avec brio deux jours durant. Grâce à lui nous avons un aperçu très complet des spécialités culinaires du coin, les dégustations se faisant à n’importe quelle heure de la journée, ce qui semble coutumier par ici : une glace au safran en début d’après-midi, une soupe à base de yaourt et de blé pour continuer (du hach), des gâteaux au miel (bakalva) pour accompagner thé et nargile, le tout conclu par un kebap local en fin de journée. Le lendemain sera de la même veine, avec en bouquet final, un délicieux repas préparé par la mère d’Amin et dégusté à même le sol comme il est d’usage ici.


















Malgré son faible enthousiasme pour les visites culturelles, Amin met un point d’honneur à nous emmener sur tous les sites de Tabriz : musées, parcs très fréquentés par les iraniens, divers monuments dont la très imposante porte historique de la ville et la mosquée bleue, certes plus petites que celle d’Istanbul mais non moins admirable avec ses mosaïques bleues et jaunes.

























Amin nous accompagne jusqu’à notre place dans le bus en direction de Rasht à quelques dizaines de kilomètres de la mer Caspienne, ville apparemment très prisée des touristes iraniens au vu du nombre de tentes occupant la moindre parcelle exploitable. Nous apprenons que nous sommes  en plein week-end prolongé et qu’une bonne partie de Téhéran est venu chercher un peu de fraicheur le long des rivières du coin.
Nous n’aurons pas besoin d’utiliser notre tente, Leïla qui nous aborde dans le bus, nous invite à la maison, que dis-je nous offre son lit. Il est 7h du matin mais Sajat, son mari, que notre arrivée impromptue à réveiller, nous prépare déjà le petit déjeuner et programme notre visite de son pays.

Le temps d’une petite sieste, nous voilà partis visiter Masuleh en compagnie de Leïla, un petit village traditionnel, accroché à la montagne et qui présente l’ingénieuse particularité d’être construit en escalier : chaque toit est la terrasse de la maison supérieure. La région est la plus humide du pays ce qui nous gratifie de paysages verdoyants parfois recouvert de brumes.




















Pendant deux jours, Leïla et Sajat nous accueillent comme des amis de longue date (visite de leur futur appartement, accès internet à leur bureau, visite d’un chantier de Sajat, architecte).
Marie s’essaie au shopping (une chemise longue pour deux semaines en Iran c’est un peu juste) et découvre les joies de la promiscuité d’une cabine commune.

Nous arpentons les ruelles du bazar à la lumière du crépuscule où nous trouvons notre repas du soir, du poisson bien frais qui barbotait dans la Caspienne toute proche le matin même. Le dernier soir est l’occasion de débuter notre apprentissage du Farsi par la lecture des nombres et des phrases élémentaires. Aux dires de nos hôtes, cela pourrait s’avérer utile pour affronter la « jungle » de Téhéran.





 












Effectivement, il faut être en forme pour attaquer Téhéran. Peut-être trop habitué au confort d’être accompagné depuis notre arrivée en Iran, nous pataugeons un peu dans la tourmente de cette ville au rythme effréné. Nous mettons presqu’une journée à trouver un plan de la ville, nous nous perdons dans un bazar un peu glauque duquel nous trouvons plus la sortie, nous slalomons entre le ballet incessant de voitures derrière lesquelles surgissent une horde de motos elles-mêmes klaxonnées par un bus arrivant à contre-sens. Jusqu’ici, la circulation était quelque peu anarchique mais à Téhéran c’est le stade supérieur.



Après une journée d’adaptation à ce tumulte, nous prenons un peu de hauteur en compagnie de Fatemah, rencontrée à Istanbul, en prenant la direction des reliefs de la ville dont les sommets sont enneigés été comme hiver. Sur les conseils de notre amie, nous profitons de notre seconde journée pour flâner dans le parc de Sad Abad et visiter notamment le palais d’été  du Shah, dont l’architecture extérieur peu avenante contraste avec la grandiloquence de la décoration intérieure (des tapis persans de plus de 100m², ça calme).




Notre Visa n’étant que de quinze jours et l’Iran étant très vaste, nous ne nous attardons pas à Téhéran. Nous programmons d’ailleurs une prolongation de Visa à Shiraz où il semblerait assez simple de l’obtenir. C’est ainsi que nous prenons la route d’Ispahan dans un des peu chers et confortables bus iranien.