lundi 30 avril 2012

Dobrodosli in Bosnia !

Après quelques jours de repos à Zadar, chez Zorica, notre hôte croate très bavarde et très prévenante, nous décidons de reprendre la route, le temps pour le moins maussade nous aidant à prendre notre décision. Nous nous dirigeons vers le Sud en espérant y trouver une météo un peu plus clémente (on a des K-Way avec nous mais on ne voudrait pas les user trop vite).
Nous quittons donc Zadar sous un violent orage, bien utile pour attendrir les automobilistes, le pouce levé en bord de route.
Nous finissons notre trajet en bus, à la descente de celui-ci de nombreuses personnes se pressent autour des touristes pour nous proposer « sobe, accomodation, zimmer, room », on se sent un peu oppressés, on sent que tout est prêt pour accueillir la masse de touristes estivaux. Nous nous écartons de la ville pour trouver un camping au bord de l’eau, au calme.

Les quelques jours passés à Split nous ont permis de faire plus ample connaissance avec un certain Dioclétien, un type, a priori né dans la région de la Dalmatie il y a une quinzaine de siècle et dont il était préférable d’être un ami, comme en témoigne le nombre de palais en son honneur dans toutes les villes côtières.

Deux jours se sont passés, on décide de mettre les voiles vers Mostar (Bosnie-Herzégovine).

C’est un peu las et tendus que nous y arrivons après quelques heures de bus, mais la tension est vite estompée par l’atmosphère de la ville : tranquillité, sérénité… et premiers pas en centre-ville bercés par l’appel à la prière.
150 kilomètres parcourus et changement total de culture.
Manger devient bon marché, la population est très accueillante, on se salue dans la rue.
Malgré les stigmates de la guerre, encore très présents à nos yeux, on ressent une sérénité, une douceur de vivre.



Deux jours plus tard, départ de Mostar pour trois heures de train et un retour en arrière à l’époque des bons vieux voyages en wagons fumeurs, avec arrêt dans toutes les petites gares, parfois juste pour saluer son chef.

Arrivée à Sarajevo, vers midi. Prise de contact en douceur avec cette ville, sous un chaud soleil balkanique, et dès notre arrivée, le sentiment que quoiqu’il arrive, nous ne resterons pas assez longtemps.

Nous nous promenons dans le vieux centre à l’architecture turque, dans ses nombreuses petites rues pleines d’échoppes, d’édifices religieux, de bars ou l’on se rencontre pour boire leur fameux café. A toute heure de la journée, on y mange le cevapi (Pain, boulette bœuf-agneau, oignons).
Une douce odeur de grillades nous suit au petit-déjeuner, au gouter, à l’apéro, avant d’aller se coucher ce qui inspirera à Marie cette réflexion : «  C’est dommage de ne pas pouvoir prendre les odeurs en photos ».
On apprend quelques mots de bosniaque grâce aux commerçants.




Nous nous baladons dans les hauteurs afin d’avoir un autre regard sur la ville, des montées, encore des montées (Loïc n’en a jamais assez et je râle…), les toits des mosquées, les nombreux et magnifiques cimetières musulmans, les bâtiments détruits, tristes souvenirs du siège de Sarajevo,  et sur certains sommets au loin on aperçoit les dernières neiges.


Nous quittons la Bosnie direction Belgrade demain matin, avec la ferme intention d’y revenir en vacances.

dimanche 22 avril 2012

En route...

Fillinges. Haute-Savoie. 7h du matin. Les derniers préparatifs terminés, c’est parti hop la! (restes d’alsacien).
Pas trop difficile de rejoindre Aoste puisque les parents Bertin sont nos premiers conducteurs. Quelques secondes de pouces suffisent pour qu’une camionnette s’arrête, on ne restera pas tout la journée au point de départ, suivra une journée de stop plutôt efficace.

Notre arrivée à Milan en début de soirée commence par la recherche d’un endroit où dormir, pas de bol Max nous apprend qu’après avoir vendu tous nos meubles à Strasbourg on vient de se ruer vers le salon du meuble, pleins de touristes, plus de places dans les auberges ! Apres avoir tourné en rond on réussit à trouver un camping dans la banlieue au milieu d’un zoo.
La pluie nous a rejoint, quelques heures de stop inefficaces, trop de pots d’échappements, on décide de prendre le train jusqu’à Venise en passant par Brescia, chouette petite ville de province.








La découverte des rues de Venise se fait au hasard, entre les masques, les gondoles, et les touristes, de la place saint marc au pont de l’académie jusqu’à la gare pour reprendre le train jusqu’à Trieste. L’arrivée se fait un peu tard, pas de plan, office de tourisme fermé, Loïc grâce à ses notions d’anglitaliens et au glacier de la ville nous dégote un superbe camping dans les hauteurs, pas cher et tout confort, et surtout leur menu touriste à 10 euros avec des gnocchis maison, delicioso !

C’est fini pour l’Italie direction la Croatie.

Départ de Trieste en bus, 7h sur la cote croate dans une ambiance de poulailler, les croates parlent autant que les italiennes !

Arrivée à 20h30 à Zadar port sur la côte adriatique, encore une fois on ne sait pas où dormir, mais une autochtone vient nous proposer le logement chez elle, des bons lits, une cuisine à disposition, internet, un super accueil, des plans de visite et surtout un colocataire croate tout surpris de découvrir que nous ne connaissons pas le paté au thon en tube au célèbre slogan français « Voulez-vous pâté avec moi !?». Un bon we en perspective. On décide d’y rester jusqu’à dimanche soir, ça nous permettra de suivre les élections en direct dimanche soir, indispensable !

Zadar en bref :
  • changement de monnaie, on commence un peu plus à se sentir à l’étranger ;
  • son centre-ville avec, à chaque coin de rue, monastères ou églises d’époque différente,
  • d’après notre hôte le 3e plus beau coucher de soleil du monde, qui est l’auteur de ce classement officiel ? On ne sait pas.
Première lessive, il était temps !














mercredi 18 avril 2012

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